Lilas commun
Lilas commun. Nom latin : Syringa vulgaris
Origine et description
Gros arbuste aux branches érigées. Rameaux glabres, rigides, bruns gris. Feuilles en forme de coeur, pointues au sommet, lisses, vert clair. Fleurs simples, réunies en panicules érigées, très odorantes, lilas chez les anciennes variétés, fin mai début juin. Fruits en capsules longues et brunes. Racines drageonnantes. Plusieurs variétés horticoles nommées hybrides français sont plus intéressantes que l’espèce. Ces hybrides dépassent rarement 3 m.
Conditions de croissance
Croissance moyenne à rapide. Demande le plein soleil, mais supporte une ombre légère. Préfère les sols profonds et frais.
Facilité de culture
Transplantation facile.
Une
taille d’entretien est essentielle pour maintenir un lilas vigoureux. Sans celle-ci, il dépérira après une vingtaine d’années.
Utilisation
Plante intéressante par sa floraison et par son parfum. On l’utilise en association dans des grands massifs, comme écran ou pour la naturalisation. Attire les papillons.
Ravageurs et maladies
Les insectes
La sésie du lilas est un papillon dont la larve creuse des galeries dans le tronc et les grosses tiges (2,5 cm ou plus de diamètre).
Les arbustes attaqués sont affaiblis. Durant l’été, le feuillage des lilas sévèrement affectés se fane, jaunit et peut tomber prématurément, surtout lors des journées chaudes et venteuses. La présence de sciure à l’entrée des galeries est aussi un indice d’infestation. Il est important de couper les tiges atteintes dès l’apparition des symptômes et de les jeter.
Certains lilas, tels S.
vulgaris et ses cultivars, sont plus susceptibles d’être attaqués par la sésie. En pratiquant le rajeunissement progressif, on diminue les risques de dommages par cet insecte, car les tiges de l’arbuste conservent un diamètre relativement faible.
La cochenille virgule est un petit insecte suceur, d’environ 3 mm de long, recouvert d’une écaille brunâtre de la forme d’une coquille d’huître. En grand nombre, elle peut causer la mort des rameaux. L’huile horticole peut aider à éliminer cet insecte mais si les branches sont sévèrement infestées, il est souvent préférable de les couper et de les jeter.
La fausse-teigne du lilas est un papillon dont la larve creuse des galeries à l’intérieur des feuilles. Les dégâts ont peu de conséquences sur la survie de l’arbuste. L’élimination régulière des feuilles affectées permet de réduire la prochaine infestation.
Le
blanc ou mildiou poudreux est une maladie fongique qui prend la forme d’un duvet blanc sur les feuilles et qui apparaît généralement en août lorsque les jours sont chauds et humides. Cette maladie cause peu de dommages à la plante.Diverses
taches foliaires, d’origine bactérienne ou virale, peuvent affecter le lilas. On taille les branches atteintes en prenant soin de désinfecter les outils de taille avec de l’alcool à friction.
Le balai de sorcière, causé par un microorganisme, provoque une croissance désordonnée de la plante. Les lilas du groupe
Syringa x
prestoniae sont plus vulnérables. Il faut éliminer les parties atteintes et désinfecter les outils entre les coupes.
La brûlure bactérienne du lilas est une maladie qui cause une brûlure des tissus, un dépérissement et une sensibilité des tiges tendres au gel. Les pousses terminales prennent un aspect desséché ou noirci comme si elles étaient brûlées. Le feuillage peut montrer des déformations et des lésions brunâtres. Il faut éliminer les parties affectées en coupant jusqu’à 60 cm de partie saine et désinfecter les outils de taille entre chaque coupe.
Les rongeursLe campagnol des champs, un petit mammifère, peut causer des dommages considérables en grugeant l’écorce des lilas. L’installation d’une barrière physique, une spirale blanche perforée par exemple, est une bonne mesure préventive.