Le vrai pêcheur

Le vrai pêcheur





    Le vrai pêcheur n’est pas un homme qui va chercher du poisson à la rivière comme il ferait son marché.
C’est un homme de sport. C’est aussi un homme qui sait vivre, respirer, sentir avec les éléments. Il comprend ce que disent l’eau, la terre, les feuilles. Il se sent à l’aise en leur compagnie. Il aime “faire des prises” parce que se battre et gagner sont des choses agréables. Mais il sait aussi que la pêche est avant tout un art : l’un des meilleurs moyens que l’homme ait inventé pour perfectionner le plaisir de vivre.

Qu’il pense aussi que s’il veut préserver son sport plus que jamais menacé (pollutions, changements climatiques, abandon des rivières,  pêches anarchiques), il lui faut protéger le poisson, ces partenaires merveilleux que sont la truite, l’ombre et le saumon. Sans eux, la pêche à la mouche n’existerait pas. Qu’il sache aussi que la protection de ce poisson passe entre autres par la protection des rivières, l’aménagement et l’entretien de celles-ci. L’eau est indispensable à la vie.

Si le jardinier récolte au printemps de beaux fruits et légumes, il lui a d’abord fallu préparer sa terre en éliminant les mauvaises herbes.

    Il nous faut également à nous, pêcheur, mériter notre poisson.

Yann Le Fèvre

Ma boite à mouches

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Dans quelque domaine que ce soit, tout commence par un apprentissage. On assimile le passé, on apprend les bases. Au tout début, on copie ceux qui nous ont précédés, comme en peinture l’élève reproduit les grands maîtres. Puis sur ces fondations on construit jour après jour son propre édifice ou tout du moins, on essaye.
On ne crée pas tout seul. Il nous faut d’abord assimiler le passé pour réaliser le présent et par la même être capable de bâtir l’avenir. Merci donc à ceux qui ont défriché le terrain pour nous permettre de progresser : d’Izaac Walton à Henri Bresson en passant par Frédéric Halford, Gérard de Chamberet, André Ragot et tous les autres…


Vous pouvez consulter directement mon catalogue en ligne en cliquant sur les liens suivants ou lire leurs descriptions ci-après.

• Les Lanvollonnaises
  
  
  
  • Mouches à truites-ombres +
    
    
    
    • Nymphes - Les Plouaisiennes
      
    • Mouches Noyées
      
    • Emergentes - Les Plougoulmoises
      
    • Sèches - Les Liscorno
      
    • Sèches - Les Rustiques
      
    
    
    
    
  • Mouches à truites (lacs) +
    
    
    
    • Lacs - Noyées
      
    • Lacs - Emergentes
      
    • Lacs - Sèches
      
    
    
    
    
  • Mouches à saumons
    
  
  
  

Parlons MouchesHaut de page
La silhouette d’un trichoptère est toujours représentée par le montage de ce que nous appelons un sedge. Chaque monteur y met cependant sa propre touche. Soit par le choix des matériaux, soit par celui des couleurs, ou les deux, éventuellement par une silhouette propre à sa perception de l’insecte imité.

Citation :

“Les mouches sont donc rarement de pures créations, mais plutôt des composites de complexité variable…En majorité, nous ajoutons peu à peu tel ou tel élément à telle forme en changeant les couleurs. C’est de la synthèse, pas de la création.”*
*Rod Tye, Trout & Salmon “MAY OUI !” Déc. 2007

L’innovation existe malgré tout encore. Elle peut se manifester soit par le choix d’un matériel jamais encore utilisé ou par la création d’un nouvel univers par exemple.

Invicta House : Chez Rod Tye
C’est pour ces deux raisons principales que je me permets de revendiquer, d’une part : la conception de la “Mouche à Jo” et de ses deux sœurs, la Foulraise et la Docteur K, par l’utilisation pour la première fois par un professionnel de la plume de Cul de Bécasse et d’autre part la création d’un concept unique, celui de la série les “Lanvollonnaises” basé sur trois nuances : claire, mi-foncée & foncée, conjuguées aux différentes silhouettes et tailles des quatre ordres d’insectes : les éphémères, les trichoptères, les plécoptères et les diptères, imités à leurs différentes phases d’évolution : nymphes, émergentes, subimago et imago.
En effet, isolé de sa série, le modèle de la Rustique Claire par exemple n’est pas nouveau en soi, si ce n’est par les couleurs utilisées qui peuvent le différencier de modèles similaires et en fait donc un modèle original à part entière –sans parler de la qualité du montage et des matériaux utilisés- mais, c’est l’idée des trois nuances et la combinaison de celles-ci aux silhouettes, tailles et différents stades de la vie de l’insecte qui sont une réelle innovation.

L’objectif de ce concept étant de proposer aux pêcheurs à la mouche, une sorte de viatique réduit à l’essentiel : une boîte à mouches composée d’artificielles qui par leurs tailles, leurs silhouettes et leurs nuances réunissent une somme de caractères et de traits communs à toute une série d’insectes vivants en deux mots, de mouches d’ensemble.

Un peu comme le sont les trois couleurs primaires en peinture : le bleu, le pourpre et le jaune qui permettent à elles trois d’obtenir toutes les couleurs de la nature. C’est cette même idée qui prévaut dans le concept des Lanvollonnaises.

Ce concept permet notamment de se concentrer sur la pêche, le choix des mouches étant quelque peu simplifié. Ces différents modèles ne sont donc, comme on l’a compris, nullement spécifiques à une rivière ou une région ni un pays en particulier, puisqu’il s’agit de mouches d’ensemble. Ils se veulent donc universels et sont destinés à la pêche de la truite, de l’ombre et du saumon sur toutes les rivières à salmonidés de notre planète, ce qu’elles font tranquillement depuis maintenant plus de trente ans…

Cette série de mouches censée couvrir tous les besoins (ou presque) du pêcheur pour la pêche des salmonidés a été baptisée dans l’eau du Leff : “Lanvollonnaises” du nom de la petite ville où je suis né et qui m’a vu poser mes premières mouches.
Je dis bien “Lanvollonnaises” et non “panacées”, car bien sûr certains jours ou à certains moments, il arrivera que ces modèles soient superbement ignorés par les truites ou les saumons comme le seraient probablement d’autres artificielles. Car ces jours-là, ces moments-là, il manquera toujours le modèle de l’instant. Modèle qui reste à inventer et qui, s’il donnait satisfaction ce jour, serait de la plus grande inutilité le lendemain, car en matière de pêche, bien des choses nous échappent encore et nous échapperont probablement longtemps. C’est tout le mystère et le charme de notre sport.

Enfin, si ces mouches sont Bretonnes, cela signifie tout simplement qu’elles trouvent leurs origines lointaines dans l’école bretonne que je définis comme produisant des modèles d’artificielles sobres, assez neutres, terriblement efficaces et dont les divers matériaux utilisés pour leur confection se trouvent pour la plus grande partie dans la région. Mais cela ne signifie nullement qu’elles ne sont pêchantes qu’en Bretagne, pas plus qu’une montre Suisse ne donne l’heure qu’en Suisse ou qu’une voiture Anglaise ne roule qu’en Grande-Bretagne !

LES LANVOLLONNAISESHaut de page
LES LANVOLLONNAISES : RIVIÈRE
Les noyées
La série des noyées regroupe trois modèles de mouches de pointe :
Avec Jean-Louis Pelletier
La Beg Griz, la Beg Ruz & la Beg Du, corps en laine, ailes en poils d’écureuils et de martres.

Trois modèles de mouches de milieu :
La Yar Griz, la Yar Rouz & la Yar Du, montées en plumes de poules, très mobiles dans l’eau.

Trois sauteuses en hackles de coqs :
La Diveuz Griz, La Diveuz Rouz & la Diveuz Du.
Les nymphes
Ce sont les 3 Plouaisiennes
Les émergentes
Ce sont les 3 Plougoulmoises
Les mouches sèches
6 modèles : les Liscorno (Ephémères) et les Rustiques (Trichoptères)

Toutes ces mouches, déclinées dans les trois nuances : claire, mi-foncée & foncée.


LES LANVOLLONNAISES : LACS
Le montage des mouches de cette série destinée en priorité à la pêche de la truite en lacs -hormis celui des trois numéro 1, qui découlent du modèle Leff (voir Classiques Lacs)- est différent de celui des mouches destinées à la pêche en rivière. Ce montage est inspiré des montages Irlandais.
[url=http://mouchesyannlefevre.com/images/Image/photos/grandes/Didier Houeix 6.jpg]Avec Rod sur une rive du Mask[/url]
En noyée, la série des Yann reprend le concept des Lanvollonnaises en : light, medium & dark.

Les N°1 sont les mouches de pointe, les N°2 celles de milieu et les N°3 s’utilisent en sauteuses.

La série est complétée par trois émergentes :
Yann Light Emerger N°1
Yann Medium Emerger N°2
Yann Dark Emerger N°3

Et trois mouches sèches :
Yann Light Dry N°1
Yann Medium Dry N°2
Yann Dark Dry N°3

LES LANVOLLONNAISES : SAUMONS
[url=http://mouchesyannlefevre.com/images/Image/photos/grandes/01-Ch.Le Caer.jpg]Charles Le Caer dit Charlot,
mon maître[/url]
De l’importance d’une bonne mouche !

Présenter la mouche au bon endroit –au bon moment si Saint-Pierre est avec nous- ne suffit pas. Taille, visibilité, mais plus encore comportement de la mouche dans l’eau sont les critères du succès. La petite touffe de poils et de plumes ordonnées que nous leur présentons est donc plus un leurre qui doit déclencher l’attaque du grand poisson.
Cette série de trois mouches, avec leurs ailes en poils souples, sont des modèles qui respirent et vibrent dans l’eau. Leurs qualités mécaniques associées aux trois nuances, en font des mouches polyvalentes “travaillant” aussi bien dans les courants que dans les parties calmes des cours d’eau. Toutes les rivières à saumons du monde ayant en commun d’être une succession de pools et de rapides où l’eau coule plus ou moins vivement et qui nécessitent l’emploi de mouches qui s’animent, qui vivent sous la surface.

Redoutable N°1 et N°1bis claires
Redoutable N°2 et N°2bis mi-foncées
Redoutable N°3 et N°3bis foncées


LES CLASSIQUES
LES CLASSIQUES : RIVIÈRES
[url=http://mouchesyannlefevre.com/images/Image/photos/grandes/05-Truite panier cidre.jpg][/url]
Si je ne vous ai pas convaincu, si le concept des Lanvollonnaises ne vous satisfait pas, les Classiques regroupent une synthèse des divers ordres des insectes dont se nourrissent principalement les salmonidés.

Il me semble illusoire de croire que la truite différencie un jaune tirant sur le brun par exemple, d’un jaune olive, ainsi qu’un gris bleuté d’un gris cendré. La truite voit évidemment les insectes même très petits, mais ne peut percevoir les détails de leur conformation comme nous les voyons nous-mêmes.

Les modèles de cette série, plus réalistes bien que simplifiés, sont plus proches de l’imitation proprement dite de l’insecte par leur allure et par la tonalité générale de l’ordre imité.
Les mouches sèches
A l'étau
Ce sont :
La Kernéguez : subimago d’éphémère
La Melen Ruz : imago d’éphémère
La Bretonne de Mai : grand éphémère (Mouche de Mai)
La Mouche à Jo : imago de trichoptère (Sedge)
La Foulraise : imago de trichoptère (Sedge)
La Docteur “K” : émergente de trichoptère (Sedge)
La Damzu : diptère foncé
La Damwenn : diptère clair.
Les mouches noyées
Plus la mouche est dépouillée en noyée, plus elle est efficace. La noyée traditionnelle Bretonne est généralement montée avec un corps en laine cerclé d’un fil de coton, avec en tête un ou deux tours de hackle dans différentes tonalités, principalement les gris et les roux.

Les quatre modèles :
Gwer : corps laine olive, hackle gris
Arvelen : corps laine jaune, hackle gris
Even Ruz : corps laine orange, hackle roux.
Glaz Ruz : corps lie-de-vin, hackle gris foncé.

Elles couvrent les besoins du pêcheur à la mouche noyée et peuvent être judicieusement alliées aux noyées de la série des Lanvollonnaises, notamment les mouches de pointes.

LES CLASSIQUES : LACS
Les noyées classiques reprennent avec un montage Irlandais la série des modèles noyés pour la rivière

Stang Green : corps laine verte, hackle de coq et judelle
Stang Yellow : corps laine jaune, hackle de coq et poule grise
Stang Orange : corps laine orange, hackle de coq et bécasse
Stang Claret : corps laine lie de vin, hackle de coq et judelle

Auxquels s’ajoute le modèle de noyée-nymphe Leff (Trout & Salmon MAY OUI ! Déc. 2007) qui est une interprétation de l’Andelle d’André Ragot, série complétée par :
[url=http://mouchesyannlefevre.com/images/Image/photos/grandes/Didier Houeix 8.jpg]Ph. Didier Houeix ©[/url]

Son émergente :
Miz Mae Emerger : corps jaune, sac alaire cul de canard

Son subimago (mouche sèche):
Miz Mae Dry : corps jaune, hackle jaune olive.

Ces trois modèles étant également très pêchants en rivière.

Ajoutons à cela les maintenant réputées Mouche à Jo, Foulraise et Docteur “K”, différenciées des modèles spécifiques à la rivière par l’élaboration d’un corps plus volumineux et de ce fait plus repérable par les truites dans les vagues du Mask et autres lacs d’Irlande, d’ici et d’ailleurs.

LES CLASSIQUES : SAUMONS
Elles regroupent sept modèles réunissant les couleurs de corps les plus représentatives des modèles utilisés sur toutes les rivières du Monde. Leurs ailes sont montées avec des poils naturels de martre ou de racoon (raton laveur) leur conférant ainsi une apparence de vie : première qualité d’une mouche à saumon.
Entendez par là, qu’elles remuent, bougent dans l’eau, simulant ainsi un insecte, une crevette, un poissonnet ou toute autre proie bien vivante venant faire intrusion dans le territoire que Salmo salar entend bien défendre ou considère comme le sien.

Si cette condition est remplie, le saumon viendra l’inspecter et si “elle vit bien” la prendra dans ses mâchoires.

Autre qualité importante, la solidité. En effet, bien plus qu’une mouche à truite, une mouche à saumon est soumise lors des arrachés et des lancers à des efforts de traction, de friction et à des forces de pression qu’on a peine à imaginer. Rien n’est plus désagréable qu’une mouche qui perd ses poils, dont le hackle se défait ou dont le tinsel casse et pendouille comme une queue-de-cochon.
En outre, quand on a la chance que notre “petit bijou” soit écrasé entre les puissantes mâchoires d’un vieux mâle, même si c’est une fin glorieuse, il n’est pas superflu que la mouche, à laquelle maintenant vous allez faire une confiance absolue, continue un peu de service.

Les trois modèles de base :
Le Fèvre N°1 : corps jaune, ailes en poils d’écureuil gris
Le Fèvre N°2 : corps orange, ailes en poils de martre ocre
Le Fèvre N°3 : corps rouge et noir, ailes en poils de martre noire

Trois modèles complémentaires :
La Glaz-Du : corps bleu, ailes en poils de racoon
La Bretonne : corps noir, ailes en poils de racoon
L’Aulne : corps lie de vin, ailes en poils de racoon
L’Ellé type Henri Clerc
[url=http://mouchesyannlefevre.com/images/Image/photos/grandes/02-Henri Clerc.jpg]Chez Henri Clerc au Pouldu[/url]
A la fin des années 70, j’avais obtenu d’Henri Clerc, pêcheur de saumons sur l’Ellé principalement, l’autorisation de monter et de commercialiser son modèle et de la baptiser sur ma proposition : Ellé type Henri Clerc.

Les premières années, j’ai monté fidèlement sa mouche puis, par la suite, je l’ai légèrement modifiée en remplaçant le hackle de tête du modèle original par un hackle de gorge monté en palmer léger qui empêche la plume de paonne de se coller contre le corps en bourre de sanglier. Ce modèle devenu emblématique de la mouche bretonne traditionnelle est à utiliser principalement dans les parties lentes des rivières, ou en lacs.

Ellé type Henri Clerc : corps en bourre de sanglier, ailes en plume de paonne.

:suspect: 

mais peu pratiqué en maine et loire